• Bar-sur-Aube
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Pressoir à étiquet
Il existe encore un pressoir à étiquet datant du XVIIème siècle.



 

Croix
Les croix des chemins témoignent de l’avancée du christianisme et de la présence de l’Eglise. Elles sont de 1840. Un sanctuaire est implanté à chaque entrée de Bergères ainsi qu’à la voie de Chanet. De cette croix bleue, les anciens disaient qu’on pouvait y voir la cathédrale de Troyes.


        


Vigne conservatoire
En 1998, l’Association « les croqueurs de pommes », sensibilisée à la conservation de variétés anciennes, a proposé à la commune de Bergères et à ses habitants, la réalisation d’une vigne conservatoire.


L’objectif était de maintenir la mémoire historique du vignoble  dont voici quelques exemples d’encépagement en 1900 à Bergères : gamay noir, gouais blanc et noir, gamay blanc, muscadet, arbane, pinots noir et blanc… En 1890, Charles Baltet cite les cépages sur les côteaux de Bergères dans une notice très documentée sur la production du vin et du cidre dans le département de l’Aube.

C’est ainsi qu’en 2002 les habitants de Bergères ont accepté de greffer, de planter une collection de 22 cépages différents aux deux entrées de la commune. On y retrouve entre autre l’aligoté, le bachey, le beaunoir, le césar, le chenin, la folle blanche… Des panneaux explicatifs présentent chaque cépage.

L’inauguration officielle de cette vigne conservatoire s’est déroulée lors de la 13ème journée des plantes en 2004.


        
 

                                                                                                                                                            Revenir en haut
 

 


Eglise
Sous le vocable de Saint Etienne, l’église a été bâtie en 1830. Elle remplaçait un édifice au XIIème siècle avec abside en cul de four. Cette ancienne église avait cependant été réparée à la fin du XVIIIème.

Elle possède 3 nefs à 5 travées soutenues par des colonnes rondes. Au fond se trouve l’autel à retable en pierre de colonnes avec chapiteaux à feuilles lancéolées. Le maître autel est couronné d’un bel arc triomphal et comprend un retable à colonnes corinthiennes et un tableau de Saint Etienne de 1853, Saint Patron de l’église. On peut y découvrir un Saint Sébastien ainsi qu’une Sainte Barbe. Cette sculpture témoigne de l’influence de l’art italien.


        

 

L’église de Bergères est représentée comme emblème sur les panneaux annonçant la Journée des Plantes chaque jeudi de l’Ascension.

Le presbytère a été construit en 1861, il est loué aux particuliers depuis 1927.




Cimetière
Le cimetière, niché au cœur des vignes, est le seul de la région implanté sur une terre AOC.



Lavoir
Le lavoir date de 1876.
La fontaine de Bourbelot est plus ancienne. Elle a été restaurée récemment.

     

                                                                                                                                                            Revenir en haut
 

 

L’église a été rénovée par des bénévoles en 1994. M. Lebuffnoir, 
staffeur a réparé le plafond du chœur et l’électricité y fut installée.



 Ancienne circonscription civile
 En 1789, Bergères dépendait de l’intendance et de la généralité de Châlons, élection de Bar  sur Aube et du baillage de Chaumont. Pendant la période intermédiaire, la commune a fait  partie du canton de Couvignon jusqu’en l’an IX.

 Paroisse
 La cure était jadis du diocèse de Langres. Pendant longtemps les dîmes appartinrent au  chapitre Saint Maclou de Bar sur Aube. En 1213 Dreux du Corroy, chevalier et sa femme  Mahaut avaient donné au dit chapitre tout ce qu’ils avaient en la dîme de Bergères, tant en
 blé  qu’en vin, c'est-à-dire quatre mesures.

 Seigneurie
 L’abbaye de Clairvaux avait jadis des possessions à Bergères.

 Biens communaux
 « Les habitants ont fait des déclarations de leurs biens communaux en 1609. Ils avaient  l’usage aux bois dits les Chasnetz, Ban-Devant, Ban-Derrier et le Veuchey, de 60 à 70
 arpents en taillis et broussailles, déjà déclarés en 1555. Ces bois ne leur servaient que pour
 le chauffage par coupes de 4 à 5 arpents ou même qu’à faire des fagots et des paisseaux  parce qu’ils étaient en « lieux pierreux et montagneux. Ils avaient en outre environ 4
 fauchées  de prés et paquis appelés « les Pasquis du Val de Bar », Courbesex et  Challemont.»

 Vignoble
 En 1800, les vins blancs de Bergères étaient les plus estimés du canton (Almanach Aube, an  IX). Depuis 1849 les producteurs aubois négocient leurs vins aux Marnais. En 1909, un
 certain  Gustave Rigollot, viticulteur à Bergères expédiait ses vins à l’époque des
 vendanges.

 En 1911, Gaston Cheq créé la Ligue de défense des vignerons aubois pour obtenir
 la réintégration de l’Aube dans la Champagne viticole délimitée. La lutte sera longue.
 Les vignerons de Bergères sont présents dans toutes les manifestations avec leurs
 pancartes, leur  drapeau « BERGERES - A LA VILLE DE TROYES – SALUT » et la
 « vaillante cantinière du  Bataillon de Fer de Bar sur Aube Mme Brion-Tapprest ».

 

         


 Ils se rendront à pied à Troyes le 9 avril 1911 avec près de 20000 vignerons des  arrondissements de Bar sur Aube et de Bar sur Seine. Ils obtiendront justice pour l’Aube et  des fêtes seront organisées à Bar sur Aube le 28 mars 1921. Bergères défilera avec son char  « Au vieux bahut » (nom des habitants) à la fin du cortège sur la demande des vignerons. Le  char de Bergères recevra le prix de l’originalité.


         

 

 La commune a préparé pour l’occasion un panier des vieilles bouteilles cru 1893.
 M. Achille  Rigollot a offert une bouteille de 1857. Geneviève Brion sera sacrée reine
 et Jeanne et Yvette  Simon, ses dauphines. Ce sera finalement le 22 juillet 1927
 que l’appellation Champagne sera  confirmée dans l’Aube.

 Plus tard, Gaston Bachelard, philosophe a pu apprécier également le vin de Bergères
 lorsqu’il  arpentait le village.


 

 De nos jours, la vigne appellation Champagne en est la principale activité. Ainsi, sur
 43 foyers,  plus de la moitié cultive des surfaces de ce précieux raisin.

 Bergères compte près de 100 hectares de vignes, 2 pressoirs particuliers et un centre
 de pressurage. Une coopérative viticole du nom de Gaston Cheq, située entre Bergères
 et Meurville, accueille aussi les viticulteurs de la vallée du Landion. Joël Thierry en a été
 le  Président pendant 25 ans. Cécile Tapprest a repris le flambeau pour la gestion de
 cette  Coopérative.

 Le choix est apprécié de pouvoir déguster (avec modération) plusieurs Champagnes
 de  Vignerons.

 

                                                                                                                                                            Revenir en haut